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- Cet Évènement est passé
- Date :
- 06-07-2022
- Categorie:
- L'autre 150e
- L’Autre 150e
- Site :
- autre150e.ca
1868
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Le 6 juillet 1868 –
Une majorité séparatiste en Nouvelle-Écosse
Lors de la première élection générale tenue en Nouvelle-Écosse le 18 septembre 1867, une très forte majorité de candidats hostiles à l’Acte de l’Amérique du Nord britannique furent élus. Ce parti « anti-confédération » était dirigé par Joseph Howe, un homme politique très influent, également journaliste et auteur. Aussitôt élu, Howe mène une campagne très active à Londres. Le 6 juillet 1868, la Chambre des Lords se penche officiellement sur le réquisitoire des représentants de la Nouvelle-Écosse
Le 6 juillet 1868 – Une majorité séparatiste en Nouvelle-Écosse
Le 6 juillet 1868 – Une majorité séparatiste en Nouvelle-ÉcosseLors de la première élection générale tenue en Nouvelle-Écosse le 18 septembre 1867, une très forte majorité de candidats hostiles à l’Acte de l’Amérique du Nord britannique furent élus. Ce parti « anti-confédération » était dirigé par Joseph Howe, un homme politique très influent, également journaliste et auteur. Aussitôt élu, Howe mène une campagne très active à Londres. Le 6 juillet 1868, la Chambre des Lords se penche officiellement sur le réquisitoire des représentants de la Nouvelle-Écosse. Aux yeux de Howe, il était totalement inadmissible que les Résolutions de Québec d’octobre 1864 (la maquette du futur Canada) aient été adoptées par le Parlement de la Nouvelle-Écosse sans qu’il n’y ait eu, au préalable, d’élections. Il craignait que l’économie de la Nouvelle-Écosse ne soit durement affectée par le nouveau régime, dans un contexte où le chemin de fer qui devait relier Halifax à l’ouest n’était toujours pas terminé. Howe craignait également que le nouveau Dominion canadien n’en vienne à prendre ses distances de la Grande-Bretagne. Pour ce fils de loyaliste, tourner le dos à l’Empire, c’était renier ses origines. Le gouvernement britannique ne donnera aucune suite. Joseph Howe, puis William Fielding, son disciple, seront bientôt intégrés au système en acceptant d’importantes fonctions au gouvernement fédéral.Source :J. Murray Beck, « Joseph Howe (1804-1873) », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/Université de Toronto, 1972.http://www.biographi.ca/fr/bio/howe_joseph_10F.html?print=1
Posted by L'Autre 150e on Thursday, July 6, 2017
Aux yeux de Howe, il était totalement inadmissible que les Résolutions de Québec d’octobre 1864 (la maquette du futur Canada) aient été adoptées par le Parlement de la Nouvelle-Écosse sans qu’il n’y ait eu, au préalable, d’élections. Il craignait que l’économie de la Nouvelle-Écosse ne soit durement affectée par le nouveau régime, dans un contexte où le chemin de fer qui devait relier Halifax à l’ouest n’était toujours pas terminé. Howe craignait également que le nouveau Dominion canadien n’en vienne à prendre ses distances de la Grande-Bretagne. Pour ce fils de loyaliste, tourner le dos à l’Empire, c’était renier ses origines.
Le gouvernement britannique ne donnera aucune suite. Joseph Howe, puis William Fielding, son disciple, seront bientôt intégrés au système en acceptant d’importantes fonctions au gouvernement fédéral.
Source :
J. Murray Beck, « Joseph Howe (1804-1873) », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 10, Université Laval/Université de Toronto, 1972.