Les prouesses de Léo Major (1921-2008) durant la Seconde Guerre prouvent combien des Québécois surent s’illustrer durant les guerres mondiales… quand ils n’y étaient pas contraints.
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Après une enfance passée dans un quartier ouvrier de Montréal, Léo Major se porte volontaire pour le service outre-mer dès sa majorité. Ses exploits se succèdent à compter du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944. Mentionnons, la prise d’un blindé allemand où il déniche de précieux codes secrets, puis, lors de la bataille de l’Escault où, grâce à un audacieux stratagème, il fait à lui seul 93 prisonniers qu’il déloge d’une place forte, ouvrant la route des Pays-Bas aux alliés, sans aucune effusion de sang inutile.
Son plus grand exploit demeure cependant la libération à lui seul de la ville de Zwolle, dans la nuit du 13 avril 1945. Lors d’une reconnaissance, il entreprend de semer le désordre dans les défenses allemandes en lançant des grenades. Croyant avoir à faire face à une attaque massive, les redoutables Waffen-SS décident d’évacuer la ville en pleine nuit. Au petit matin les habitants constatent ébahis que leur ville a été libérée par un seul soldat québécois.
Démobilisé après la guerre de Corée, Léo Major replonge dans l’anonymat. C’est donc une surprise pour ses proches quand, en 1970, une délégation de Zwolle vient raviver ses exploits en le faisant citoyen d’honneur et membre de L’Ordre du Lion de Bronze des mains de la reine Juliana des Pays-Bas.
Alexandre Belliard, « Léo Major » [Chanson], Légendes d’un peuple, Tome IV, Ulverton, 2017. https://www.youtube.com/watch?v=E4fHH1viLDw
« Léo Major », Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Major