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1945
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La GRC et l’armée canadienne causent l’émeute de la Ville de Drummondville
Le 24 février 1945, la Gendarmerie royale du Canada et les Forces armées canadiennes sillonnent les rues de Drummondville pour la conscription… et bouclent 800 personnes à la sortie du cinéma Capitol. Les tensions et l’arrogance des officiers anglophones font éclater une émeute de 1 200 personnes qui repoussera les forces de l’ordre. Rod le Stod et Émile Grenier Robillard retracent cet évènement marquant dont les répercussions se sont fait sentir… jusqu’à Londres!
Pour en savoir plus : http://www.journalexpress.ca/…/11/lemeute-de-1945-1271634.h…
24 février 1945 — Drummondville résiste à la police militaireL’opposition à l’enrôlement militaire obligatoire est l’une des constantes de notre histoire. Il faut dire que le Québec fut à maintes reprises trahi sur cet enjeu. Ainsi, malgré sa promesse lors de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fédéral revient sur ses engagements en 1942 en tenant un plébiscite et en imposant finalement la conscription malgré l’opposition de 72% des Québécois. À compter d’octobre 1944, des opérations policières visent donc les "déserteurs" qui refusent de s’enregistrer. Lors d’une de ces opérations, à Drummondville dans Centre-du-Québec, des gendarmes avaient tenté d’arrêter un certain Louis Letellier mais avaient dû retraiter face à une foule menaçante. La police militaire, qui compte bien en faire un exemple, débarquent alors en force à Drummondville procédant à des fouilles et à des contrôles d’identité sur tous les jeunes hommes qu’on croise, arrêtant une soixantaine d’entre eux. C'est à la sortie du cinéma Capitol, sur la rue Lindsay au centre-ville, que l'émeute éclate le samedi 24 février 1945. Menée par l'inspecteur Frank Zaneth, un unilingue anglophone, l’escouade de la police militaire s’en était d’abord pris avec rudesse à un jeune homme qui n'avait pas ses papiers. Aussitôt des citoyens interviennent pour porter secours au malheureux. Bientôt la police est submergée par 1200 personnes qui libèrent des prisonniers et forcent l’escouade à fuir la ville sous les projectiles et les quolibets après plusieurs heures d'affrontement.Pour en savoir plushttp://www.revueargument.ca/article/1969-12-31/413-de-lengagement-a-la-revolte-les-canadiens-francais-et-les-guerresmondiales.htmlhttp://www.journalexpress.ca/opinion/chroniques/2010/6/11/lemeute-de-1945-1271634.html
Posted by L'Autre 150e on Saturday, February 25, 2017