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- Cet Évènement est passé
- Date :
- 23-09-2022
- Categorie:
- L'autre 150e
- L’Autre 150e
- Site :
- autre150e.ca
1997
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23 septembre 1997
Création des CPE
23 septembre 1997 – Création des CPEEn 1997, Pauline Marois dote le Québec d’une nouvelle Politique familiale. Alors ministre de l’Éducation, elle met sur pied un programme universel de services de garde à contribution réduite, mieux connu sous le nom de « garderies à 5 dollars », afin de permettre une meilleure conciliation travail-famille et de favoriser l’égalité des chances dans l’accès au marché du travail. Le programme entre en vigueur le 23 septembre 1997 et permet aux parents d’envoyer leurs enfants à la garderie pour la somme de 5 dollars par jour. Visant tout d’abord les enfants de 4 ans, il est progressivement étendu à l’ensemble des enfants d’âge préscolaire pour accueillir, en mars 2011, près de la moitié des enfants de cet âge au Québec, soit 215 000. Son tarif passe de 5 dollars à 7 dollars par jour pour ensuite être modulé en fonction du revenu familial.Corollaire important, la création des CPE permet à près de 70 000 femmes de retourner sur le marché du travail, ce qui entraîne une hausse d’environ 5 milliards de dollars du produit intérieur brut.Tout compte fait, cette mesure sociale aura favorisé les enfants, les mères et l’économie du Québec, des bénéfices que l’on peine encore à reconnaître dans le reste du Canada, où de telles mesures se laissent désirer.Pour en savoir plus : Pierre Fortin et al., L’impact des services de garde à contribution réduite du Québec sur le taux d’activité, le revenu intérieur et les budgets gouvernementaux, Document de travail 2012/02, Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques, Université de Sherbrooke, le 13 avril 2012, en ligne.Jean-François Nadeau, « Le regard inquiet de Pauline Marois, la mère des CPE », Le Devoir, le 26 novembre 2016.
Posted by L'Autre 150e on Saturday, September 23, 2017
En 1997, Pauline Marois dote le Québec d’une nouvelle Politique familiale. Alors ministre de l’Éducation, elle met sur pied un programme universel de services de garde à contribution réduite, mieux connu sous le nom de « garderies à 5 dollars », afin de permettre une meilleure conciliation travail-famille et de favoriser l’égalité des chances dans l’accès au marché du travail. Le programme entre en vigueur le 23 septembre 1997 et permet aux parents d’envoyer leurs enfants à la garderie pour la somme de 5 dollars par jour.
Visant tout d’abord les enfants de 4 ans, il est progressivement étendu à l’ensemble des enfants d’âge préscolaire pour accueillir, en mars 2011, près de la moitié des enfants de cet âge au Québec, soit 215 000. Son tarif passe de 5 dollars à 7 dollars par jour pour ensuite être modulé en fonction du revenu familial.
Corollaire important, la création des CPE permet à près de 70 000 femmes de retourner sur le marché du travail, ce qui entraîne une hausse d’environ 5 milliards de dollars du produit intérieur brut.
Tout compte fait, cette mesure sociale aura favorisé les enfants, les mères et l’économie du Québec, des bénéfices que l’on peine encore à reconnaître dans le reste du Canada, où de telles mesures se laissent désirer.
Pour en savoir plus :
Pierre Fortin et al., L’impact des services de garde à contribution réduite du Québec sur le taux d’activité, le revenu intérieur et les budgets gouvernementaux, Document de travail 2012/02, Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques, Université de Sherbrooke, le 13 avril 2012, en ligne.
Jean-François Nadeau, « Le regard inquiet de Pauline Marois, la mère des CPE », Le Devoir, le 26 novembre 2016.