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En 1997, Pauline Marois dote le Québec d’une nouvelle Politique familiale. Alors ministre de l’Éducation, elle met sur pied un programme universel de services de garde à contribution réduite, mieux connu sous le nom de « garderies à 5 dollars », afin de permettre une meilleure conciliation travail-famille et de favoriser l’égalité des chances dans l’accès au marché du travail. Le programme entre en vigueur le 23 septembre 1997 et permet aux parents d’envoyer leurs enfants à la garderie pour la somme de 5 dollars par jour.
Visant tout d’abord les enfants de 4 ans, il est progressivement étendu à l’ensemble des enfants d’âge préscolaire pour accueillir, en mars 2011, près de la moitié des enfants de cet âge au Québec, soit 215 000. Son tarif passe de 5 dollars à 7 dollars par jour pour ensuite être modulé en fonction du revenu familial.
Corollaire important, la création des CPE permet à près de 70 000 femmes de retourner sur le marché du travail, ce qui entraîne une hausse d’environ 5 milliards de dollars du produit intérieur brut.
Tout compte fait, cette mesure sociale aura favorisé les enfants, les mères et l’économie du Québec, des bénéfices que l’on peine encore à reconnaître dans le reste du Canada, où de telles mesures se laissent désirer.
Pour en savoir plus :
Pierre Fortin et al., L’impact des services de garde à contribution réduite du Québec sur le taux d’activité, le revenu intérieur et les budgets gouvernementaux, Document de travail 2012/02, Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques, Université de Sherbrooke, le 13 avril 2012, en ligne.
Jean-François Nadeau, « Le regard inquiet de Pauline Marois, la mère des CPE », Le Devoir, le 26 novembre 2016.