En réaction aux attentats terroristes du 11 septembre 2001, le gouvernement de George W. Bush planifie une invasion de l’Irak. Malgré des arguments fallacieux, l’administration américaine convainc le gouvernement britannique de Tony Blair et quelques alliés de prendre part à cette croisade.
Le Canada subit d’intenses pressions pour envoyer des troupes. Le 15 février 2003, par une journée extrêmement froide, les Québécois se mobilisent, prennent la rue. Par leur nombre, ils espèrent convaincre le gouvernement canadien de tenir tête aux Américains. Un mois plus tard, Jean Chrétien annonçait que le Canada ne se joindrait pas à la coalition.
Cette mobilisation spectaculaire contre l’invasion de l’Irak montre que les Québécois, lorsqu’un conflit se pointe à l’horizon, privilégient la négociation et les institutions internationales à l’épreuve de la force. Cette mobilisation montre aussi que le Québec se distingue sur ces enjeux du Canada conservateur qui allait soutenir Stephen Harper en 2006.
L’opération américaine, très coûteuse en vie humaine, s’est avérée désastreuse. Les Irakiens sont toujours plongés dans une guerre civile.
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Source: Pour une analyse du contexte de ce refus du Canada de prendre part à l’invasion de l’Irak, lire cette communication de Justin Massie, aujourd’hui professeur de science politique à l’UQAM ?http://www.ieim.uqam.ca/IMG/pdf/massie.pdf