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- Date :
- 01-08-2017
- Categorie:
- L'autre 150e
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2013
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1er août 2013
TransCanada va de l’avant avec son pipeline Énergie Est
1er août 2013 – TransCanada va de l’avant avec son pipeline Énergie EstLe 1er août 2013, TransCanada annonce la construction du plus imposant pipeline d’Amérique du Nord. Celui-ci aura pour vocation d’exporter le pétrole bitumineux de l’Alberta et aura un débit de 1,1 million de barils de pétrole par jour. Ce projet de la compagnie albertaine illustre le grand fossé entre le Québec et le Canada sur les enjeux énergétiques.De fait, alors que 64% des Canadiens sont en faveur du pipeline Énergie Est, 52% des Québécois s’y opposent. Alors que pour le Canada il est tout à fait normal que le Québec « participe » au projet, comme les autres provinces, le Québec, lui, demande un processus transparent, sérieux et des réponses à ses questions. Pour 59% des Québécois, le Québec devrait pouvoir empêcher la construction de cet oléoduc sur son territoire.Il faut comprendre que plus de 860 cours d’eau sont traversés par l’oléoduc, dont 30 qui constituent des réserves d’eau potable pour plus de 4 millions de Québécois. Pour beaucoup de décideurs publics, c’est un risque trop important à prendre. Aujourd’hui, plus de 150 municipalités du Québec, qu’elles soient traversées ou voisines de l’oléoduc, s’y opposent formellement. Il en va de même des Premières Nations du Québec qui souhaitent prendre leurs propres décisions sur leur territoire.En bout de ligne, le Canada en fait une question d’intérêt national tout comme le Québec. Pour l’un, il est normal qu’une province subordonne ses intérêts et ses efforts en matière de transition énergétique à un plan canadien, plus large. Pour l’autre, il est juste que les compétences du Québec en matière environnementale soient respectées, tout comme sa population. Source : http://www.ledevoir.com/le-projet-de-la-controverse
Posted by L'Autre 150e on Tuesday, August 1, 2017
Le 1er août 2013, TransCanada annonce la construction du plus imposant pipeline d’Amérique du Nord. Celui-ci aura pour vocation d’exporter le pétrole bitumineux de l’Alberta et aura un débit de 1,1 million de barils de pétrole par jour. Ce projet de la compagnie albertaine illustre le grand fossé entre le Québec et le Canada sur les enjeux énergétiques.
De fait, alors que 64% des Canadiens sont en faveur du pipeline Énergie Est, 52% des Québécois s’y opposent. Alors que pour le Canada il est tout à fait normal que le Québec « participe » au projet, comme les autres provinces, le Québec, lui, demande un processus transparent, sérieux et des réponses à ses questions. Pour 59% des Québécois, le Québec devrait pouvoir empêcher la construction de cet oléoduc sur son territoire.
Il faut comprendre que plus de 860 cours d’eau sont traversés par l’oléoduc, dont 30 qui constituent des réserves d’eau potable pour plus de 4 millions de Québécois. Pour beaucoup de décideurs publics, c’est un risque trop important à prendre. Aujourd’hui, plus de 150 municipalités du Québec, qu’elles soient traversées ou voisines de l’oléoduc, s’y opposent formellement. Il en va de même des Premières Nations du Québec qui souhaitent prendre leurs propres décisions sur leur territoire.
En bout de ligne, le Canada en fait une question d’intérêt national tout comme le Québec. Pour l’un, il est normal qu’une province subordonne ses intérêts et ses efforts en matière de transition énergétique à un plan canadien, plus large. Pour l’autre, il est juste que les compétences du Québec en matière environnementale soient respectées, tout comme sa population.
Source : http://www.ledevoir.com/le-projet-de-la-controverse