Le 16 octobre 1970, la Loi sur les mesures de guerre fut proclamée, 12 000 policiers et militaires envahirent alors le Québec, arrêtant autoritairement plus 500 Québécois.es, sans aucun mandat d’accusation. Au total, ce sont plus de 4600 perquisitions avec saisies et 31 700 autres ayant eu lieu lors des ratissages violents de rues, de quartiers, d’agglomérations et de villages entiers. De l’Outaouais au Bas St-Laurent, du Saguenay à l’Estrie, c’est le coeur du Québec populaire qui a été pris en otage.

C’est en ce sens que nous réclamons justice.
Nous interpellons tous les mouvements sociaux du Québec à se mobiliser et à prendre la rue afin de militer pour la libération totale de la nation québécoise.

Nous exigeons que la langue française soit adoptée comme langue dans le milieu du travail, afin que tous les travailleurs et travailleuses soient entièrement libres de s’exprimer en français.

Nous exigeons qu’Ottawa cautionne la libération des prisonniers politiques catalans.

Nous demandons que le monument récemment vandalisé de Sir John A. MacDonald soit remplacé par une statue de Louis Riel, honorant l’héritage des nations autochtones, Métis et francophones d’Amérique du Nord.

Joignons-nous, toutes et tous le 16 octobre prochain, dans la sécurité, le port du masque et la distanciation sociale, pour la seule justice qui soit: l’indépendance du Québec.