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- Cet Évènement est passé
- Date :
- 12-04-2018
- Heure :
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19:00 - 21:00
- Categorie:
- Québec Solidaire
Soirée solidaire avec le peuple catalan en lutte
12-04-2018 @ 19:00 - 21:00
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Cette soirée appelle au respect du droit à l’autodétermination du peuple catalan et à la liberté immédiate de toutes les personnes prisonnières et l’abandon des charges contre elles par les tribunaux espagnols.
Le processus indépendantiste catalan a abouti le 1er octobre 2017 à un référendum démocratique qui grâce à la mobilisation populaire a pu se tenir malgré la répression policière et judiciaire de l’État espagnol et ses relents de dictature franquiste. La mise sous tutelle et la dissolution du gouvernement catalan par l’État central espagnol ont eu lieu le 27 octobre face à la déclaration d’Indépendance de la Catalogne suite au référendum qui y était favorable. S’en est suivi une période d’arrestations massives des personnes des mouvements sociaux, des artistes et des élu-es dont plusieurs sont incarcéré-es ou en exil et font face à des accusations de rébellion et risquent 30 ans de prison.
Il y aura deux présentations sur la situation catalane suivie d’une brève présentation de la porte-parole de Québec Solidaire de l’UdS Gabrielle Arguin sur le projet indépendantiste de QS liant les questions sociales et nationales avec une approche inclusive et respectant le droit à l’autodétermination des peuples autochtones. Une période de questions et de discussions suivra.
Par André Frappier, militant de Québec solidaire étant allé en Catalogne à l’invitation de la CUP du 8 au 12 octobre avec d’autres délégué-es internationaux et ayant assisté au discours de Puigdemont au Parlement Catalan le 10 octobre où il devait déclarer l’indépendance. Il y est retourné du 28 au 31 octobre, encore à l’invitation de la CUP pour participer à une manifestation antifasciste à Valence et prononcer une allocution lors d’un meeting de solidarité internationale le 29 octobre.
Les partis favorables à l’indépendance étaient sortis majoritaires des urnes le 21 décembre dernier lors d’une élection décrétée par Madrid. Mais ils se retrouvent à présent au plus mal, décapités par une série de décisions de la justice madrilène, avec pas moins de 13 de ses dirigeant-es en prison ou en exil.
Quelle riposte la population catalane peut-elle développer dans un contexte de répression, et quelles leçons pouvons-nous tirer pour la lutte de libération nationale au Québec?
Par Julien Daigneault militant d’Alternative socialiste, section québécoise du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) dont les sections espagnole et catalane se nomment Gauche révolutionnaire.
Les mouvements de masse de l’automne 2017 en Catalogne ont donné une dimension particulière à la lutte pour l’indépendance, celle d’une lutte des classes. La plupart des groupes de gauche n’ont pas su comment réagir. Les élites nationalistes catalanes, dépassées par les événements, ont préféré fuir sous les menaces de Madrid. Sans direction politique conséquente, le mouvement risque l’essoufflement. Quelles sont les leçons à tirer de l’expérience catalane dans le contexte où un tournant nationaliste s’empare autant de la gauche que de la droite québécoise?