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- Cet Évènement est passé
- Date :
- 09-05-2021
- Heure :
-
19:00
- Prix :
- Gratuit
- Categorie:
- autres...
- EN LIGNE
- en ligne, Québec
- Source :
- http://lehub.ca
YIWA – Femmes autochtones et environnement
en ligne
09-05-2021 @ 19:00
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Une traduction simultanée anglais-français et vice-versa sera disponible sur Zoom lors de cet événement. Inscrivez-vous pour recevoir le lien zoom: https://www.lehub.ca/conference21/#inscription
Le premier panel de YIWA (Young Indigenous Women Action) sera animé par la fondatrice, Olepika Takpanie Kiguktak, et donnera la parole à quatre femmes autochtones impliquées à travers le Québec : Olivia Lya Thomassie, Uapukun Mestokosho, Laura Fontaine et Maïtée Labrecque Saganash. Elles aborderont des sujets qui sont importants pour elles comme leurs territoires, leurs identités, leurs luttes quotidiennes, leurs parcours inspirants et leurs motivations.

Olivia Lya Thomassie est une jeune femme originaire de Kangirsuk au Nunavik. Elle est issue d’une mère inuite et d’un père trifluvien. À 17 ans, elle a participé à la campagne des jeunes de Montréal Autochtone, où elle a suivi des ateliers offerts par des organisations telles que Femmes Autochtones du Québec (FAQ), Amnistie internationale Canada, Exeko et la Commission des droits de la personne et de la jeunesse. Cette expérience l’a encouragé à s’impliquer dans des tables rondes et à donner des conférences sur les enjeux autochtones au Québec, où encore trop de citoyens semblent peu ou mal informés sur ces questions. Olivia a également cheminer avec le Wapikoni mobile. Elle a commencé par promouvoir le mandat, les valeurs, les objectifs et le rayonnement des activités de cette organisation lors d’ateliers de sensibilisation tenus dans des écoles secondaires, des festivals et des évènements culturels. Elle a réalisé trois films avec la Wapikoni Mobile depuis : Wearing my culture (2018), Not just a MMIW (2019) et Inuit Languages in the 21st Century (2020) qui ont voyagé à travers de nombreux festivals de films. Deuis 2019, elle travaille à l’Institut culturel Avataq à titre d’agente de programmes au sein d’Aumaaggiivik, le Secrétariat des arts du Nunavik, qui vise à soutenir les artistes du Nunavik et à en promouvoir les créations. Pour finir, elle siège maintenant sur le Conseil d’administration de YIWA – Young Indigenous Women Action.
Uapukun Mestokosho est une jeune leader de la communauté Innu de Ekuanitshit, située sur la côte Nord du Québec, au Canada. Elle est à la recherche perpétuelle des modes de vie de peuples et de cultures différentes. Sa plus grande passion est de parcourir son territoire ancestral à la recherche de son identité afin de découvrir le mode de vie de ses ancêtres et protéger son territoire pour les générations futures. Étant déjà gardienne du Nitassinan, le territoire ancestral de sa communauté Innu, Uapukun travaille pour faire partie des gardiens de la rivière Magpie, première rivière au Canada à avoir reçu le statut de personnalité juridique.
Maïtée Labrecque Saganash est membre de la Nation crie. Elle travaille pour les services de communications du Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie James. Maïtée est également chroniqueuse pour le journal Métro de Montréal et le magazine Nation, où elle écrit principalement sur les questions autochtones et combat les stéréotypes concernant son peuple et les autres nations autochtones. Elle s’est impliquée dans de nombreux organismes jeunesse et est l’une des cofondatrices de l’initiative Faut qu’on se parle (2016). Elle a récemment été élue commissaire scolaire de sa communauté, Waswanipi. Elle siège aussi sur le conseil d’administration d’Exeko.
Laura Fontaine : Fière Innue de Mani-utenam, la protection de l’eau et du territoire est au cœur de l’identité de Laura. Étudiante au collège Kiuna en Arts, lettres et communication, elle s’implique en prenant soin de porter la voix et l’honneur de ses ancêtres en défendant le territoire. Elle siège également sur le conseil d’administration de la Fondation Rivières qui vise à la préservation, la restauration et la mise en valeur du caractère naturel et écologique des rivières, tout autant que de la qualité de l’eau.
Olepika Takpanie Kiguktak est née à Iqaluit, au Nunavut. D’origine inuk, elle a passé la majorité de sa vie au Québec. Olepika est présentement étudiante à l’Université de Montréal en gestion philanthropique et contribue à de nombreuses organisations, dont Puamun Meshkenu, en tant qu’ambassadrice jeunesse. Elle s’est impliquée longtemps dans les luttes environnementales notamment par sa participation à plusieurs marches contre des projets d’hydrocarbures et a aussi siégé sur le conseil d’administration de la Fondation Coule Pas Chez Nous avant de réaliser qu’elle ne mettait pas son énergie aux bons endroits. C’est alors qu’elle a fondé YIWA (Young Indigenous Women Action), qui vise à organiser des programmes en lien avec le territoire spécifiquement pour les femmes autochtones. À travers cette organisation, elle souhaite leur fournir les outils nécessaires pour l’avenir de leurs peuples et de leurs environnements. Il est urgent de réparer les conséquences de la colonisation sur les femmes autochtones. Comme cela semble être une bataille difficile et constante de réclamer réparation directement au système actuel, elle préfère créer le changement ici et maintenant : « il faut déconstruire pour mieux reconstruire ».
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ENGLISH:
ENGLISH:
The first panel put on by YIWA (Young Indigenous Women Action) will be moderated by the founder, Olepika Takpanie Kiguktak, and will give the floor to four Indigenous women involved in movements across Quebec: Olivia Lya Thomassie, Uapukun Mestokosho, Laura Fontaine and Maïtée Labrecque Saganash. They will address subjects that are important to them such as their territories, their identities, their daily struggles, their inspiring journeys and their motivations.
This panel is part of the HUB’s virtual conference »So-so-so ! » To view the full schedule and to sign up to the conference, follow this link: https://www.lehub.ca/conference21/.
Olivia Lya Thomassie is a young woman originally from Kangirsuk in Nunavik. She comes from an Inuit mother and a father from Trois-Rivières. At seventeen, she took part in the Indigenous Montreal Youth Campaign, where she attended workshops offered by organizations such as Quebec Native Women (FAQ), Amnesty International Canada, Exeko and the Human Rights and Youth Commission. This experience encouraged her to get involved in round tables and to give lectures on Indigenous issues in Quebec, where too many folks still seem little or poorly informed on these issues. Olivia has been involved with Wapikoni mobile. She began by promoting the mandate, values, objectives and activities of this organization through awareness workshops in high schools, festivals and cultural events. She has also made three films with Wapikoni Mobile: Wearing my culture (2018), Not just a MMIW (2019) and Inuit Languages in the 21st Century (2020) which have traveled through numerous film festivals. As of 2019, she has been working at the Avataq Cultural Institute as a program officer for Aumaaggiivik, the Nunavik Arts Secretariat, which aims to support Nunavik artists and promote their creations. She now sits on the Board of Directors of YIWA – Young Indigenous Women Action.
Uapukun Mestokosho is a young leader of the Innu community of Ekuanitshit, located on the north coast of Quebec, Canada. She is in constant search of the lifestyles of different peoples and cultures. Her greatest passion is to travel her ancestral territory in search of her identity, in order to discover the way of life of her ancestors and to protect her territory for future generations. Already guardian of Nitassinan, the ancestral territory of her Innu community, Uapukun is working to be one of the guardians of the Magpie River, the first river in Canada to have received legal personhood status.
Maïtée Labrecque Saganash is a member of the Cree Nation. She works for the communications services department of the Cree Board of Health and Social Services in James Bay. Maïtée is also a columnist for Montreal’s Metro newspaper and Nation, the magazine, where she writes mainly on Indigenous issues and combats stereotypes about her people and other Indigenous nations. She has been involved in many youth organizations and is one of the co-founders of the « Faut qu’on se parle » initiative (2016). She was recently elected school commissioner for her community, Waswanipi. She also sits on the board of directors of Exeko.
Proud Innu of Mani-utenam, the protection of water and the land is at the heart of Laura Fontaine’s identity. A student at Kiuna College in Arts, Letters and Communication, Laura is involved in land defence movements and makes sure to carry the voice and honor of her ancestors while doing so. She also sits on the board of directors of the Fondation Rivières, which aims to preserve, restore and enhance the natural and ecological character of rivers, as well as the quality of the water.
Olepika Takpanie Kiguktak was born in Iqaluit, Nunavut. Of Inuk origin, she has spent most of her life in Quebec. Olepika is currently a student at the University of Montreal in philanthropic management and is involved with many organizations, including Puamun Meshkenu, as a youth ambassador. She was involved for a long time in the environmental movement, in particular through her participation in several marches against fossil fuel projects and also sat on the board of directors of the Coule Pas Chez Nous Foundation before realizing that she was not putting her energy in the right places. It was then that she founded YIWA (Young Indigenous Women Action), which aims to organize programs related to the land specifically for Indigenous women. Through this organization, she wishes to provide them with the necessary tools for the future of their peoples and their environments. There is an urgent need to repair the consequences colonization has on Indigenous women. As it seems to be a difficult and constant battle to claim reparations directly from the current system, she prefers to create change here and now: « we must deconstruct to better rebuild ».